49.2 Dans Ma Tête, Dans Mon CUr, Dans Ma Chair
(version écourtée)
Jérém sinstalle sur le lit, le bassin presque au bord du matelas, les genoux pliés, les pieds au sol, les jambes écartées, le buste maintenu par la position accoudée de ses bras
perspective qui moffre une vue panoramique sur sa queue tendue, ses abdos saillants, ses pecs bombés, sa chainette négligemment abandonnée entre ses tétons épais
Dans ses yeux, un regard magnétique, intense, chargé dérotisme, un regard plus explicite que mille mots
dans ce regard il y a tout, un tout qui se résume à un message très simple mais inéluctable
« Suce ! »
Un bogoss montre sa nudité et jaccours
réflexe pavlovien
jaccours, esclave dun amour complétement fou, prisonnier dun désir violent
ce mec est dans ma tête, dans mon cur, dans ma chair, dans mon ventre
ce mec est mon petit dieu vivant
Je suis à genoux, position qui me permet dapprécier dans les moindres détails les ondulations de ses abdos sous leffet de sa respiration
mon regard est happé par son chemin du bonheur et par les petites odeurs qui sen dégagent
Je le pompe goulument pendant que lorage gronde dehors, pendant que la pluie se déchaine sur la ville
je crois que de toutes les fois que je lai sucé jusquà ce jour, jai rarement pris autant mon pied
je voudrais le sucer sans jamais arrêter, le faire vibrer de plaisir à le rendre fou
à le rendre complètement accroc à mon tour
17h03 je suis devant linterphone « Tommasi », le cur qui bat à tout rompre
Un peu plus tôt dans laprès-midi, croyant mon bobrun encore en arrêt, jétais passé à la brasserie
le bogoss était derrière le comptoir, beau comme un dieu
sans surprise, son accueil avait été glacial
pire
il mavait congédié avec un « Viens à lappart à cinq heures, jai à te causer », sommation qui mavait mis dans tous mes états
Le vent a un peu faibli, et le ciel est désormais couvert de nuages sombres
jentends gronder au loin, lorage approche
la météo fait écho à mon ressenti vis-à-vis de cette rencontre
je sens quil y a de lélectricité dans lair
Dans ma tête, un mixte dexcitation, dinquiétude, de stress, de crainte
je respire profondément, jexpire lentement
une, deux, trois fois
ça a leffet inverse, maintenant jai la tête qui tourne
et je me sens encore plus à côté de mes baskets
Mon doigt tremblant finit par appuyer sur la sonnette.
Je grimpe les marches descalier quatre à quatre, idéal pour se calmer et se préparer sereinement à une discussion qui sannonce houleuse.
Lorsque jarrive devant la porte de lappart, elle souvre illico. Jérém se tient dans lembrasement de la porte
ah, putain, nouveau choc... une fois de plus, quest-ce quil est beau et sexy avec ces coups sur le visage
sans parler de cette expression de colère qui ne la pas quitté
de cette chemisette blanche de ouf
et de cette cigarette encore éteinte posée au coin de ses lèvres
jai envie de hurler
Il recule et, dun petit geste de la tête, il me fait signe dentrer
je le vois avancer vers la porte vitrée en terrasse et sarrêter juste au seuil, le dos appuyé au mur
il allume sa cigarette et tire dessus une première fois
la fumée chaude traverse ses poumons en provoquant sur son visage une grimace typique
Je referme la porte derrière moi
je le regarde fumer en silence
et instantanément mes narines sont touchées et coulées par lodeur de cet appart, si racé, si caractéristique, si unique, par ce mélange dodeur de gel douche, de cigarette, de deo, de lessive, de tanière de mec
cette tanière qui vibre de sa présence masculine
Le silence devient gênant
jai besoin dentendre le son de sa voix
jai besoin de lentendre sur un ton joyeux, jai besoin de sentir que ça lui fait plaisir de me revoir
hélas, je sais que ça ne va pas être le cas
jai toujours limpression que si je suis là, cest pour me faire passer un savon
jai besoin de savoir pourquoi il est énervé après moi
Je me sens comme une petite mouche prise dans une toile daraignée, en attendant que la grosse bébête vienne la dévorer
Vite, casser le silence.
« Je ne mattendais pas à te trouver à la brasserie, je pensais que tu étais au repos ou à lentrainement
» je tente de me justifier.
Dehors, ça gronde de plus en plus fort
un double éclair de foudre réverbère dans lappart
lorage est désormais tout proche
il ne va pas tarder à éclater
Jai limpression que dans sa petite tête aussi ça gronde de plus en plus fort
un double éclat de colère fulmine de ses yeux bruns
oui, lorage va éclater
je tente de prévoir sa puissance
« Alors, tu vas pouvoir jouer demain ? ».
« Cest pas tes oignons
» il me balance sur un ton agressif.
Il est vraiment énervé
je sens quil a besoin de décharger sa colère, de la laisser éclater
Un dernier coup de tonnerre, un dernier éclair, des grandes gouttes commencent à tomber sur la petite terrasse et sur la ville
Une dernière taffe, le mégot écrasé, sa colère commence à tomber sur le petit Nico
« Nico
tu as été raconter quoi à Thibault ? » je lentends me balancer à brule pourpoint sur un ton très accusatoire.
« Qu-quoi ? » je tente de maccrocher, alors que ça question me percute avec la puissance dun coup de poing assené en pleine figure.
« Quest-ce que tas raconté à Thibault ? » il insiste, sa colère de plus en plus incandescente.
Putain
Thibault na pas fait ça
il na pas parlé à Jérém de nos confidences
je ne peux pas le croire
« Mais rien » je mens à nouveau en tentant de me défendre comme je peux.
« Putain ! Thibault sait des trucs ! » il me balance, en se retenant tout juste de gueuler.
Ses yeux fulminent, le ton de sa voix est de plus en plus virulent.
« Quest-ce tas été lui raconter ? » répète-t-il, furax.
« Comment ça
il sait des trucs ? » je tente desquiver.
« Lautre soir il a fait des réflexions
» lâche-t-il.
« Quel genre de
réflexions ? » je tente de temporiser.
« Peu importe, merde ! Il sait des trucs... et ça ne peut être que toi qui lui a parlé... tu lui as dit quoi ? ».
« Mais rien
» je menfonce.
« Tu fais chier, Nico ! » il me balance, le ton et lattitude de plus en plus agressifs, tout en sapprochant de moi avec un air très menaçant.
Instinctivement je recule
il est tellement hors de lui que jai peur quil me cogne
ça ne peut pas se finir de cette façon entre nous
pas en baston
je suis en panique, je cherche désespérément quelque chose pour tenter de calmer le feu de sa colère
je choisis le bon moyen
de lessence
« Tu sais... Thibault n'est pas con, il voit tout ce qui se passe, il réfléchit
il ny a pas besoin de lui dire les choses pour quil les comprenne tout seul
cest ton pote, tu devrais le connaître mieux que moi
».
« Oui, cest mon pote
et pas le tien
alors je tinterdis de le faire chier avec tes conneries !!! » me crie-t-il au visage à distance tellement rapprochée que mes narines sont frappées par son haleine chargée de nicotine, ce qui ajoute du bandant au sexy
Son attitude est arrogante, menaçante, limite violente
mais putain, une fois de plus
qu'est-ce qu'il est beau quand il est en colère
le regard noir, accusateur, la bouche entrouverte, la mâchoire crispée, la langue appuyant fort sur sa joue jusquà créer comme une bosse
les bras croisés juste au-dessus de ses abdos, attitude qui donne encore plus denvergure à ses épaules puissantes, le torse légèrement en arrière faisant ressortir le relief hallucinant de ses pecs
la puissance et lattitude agressives de son corps faisant un contraste denfer avec son petit air de gosse qui fait son caprice, un petit air de « cest pas juste ! » avec une coquille duf sur la tête, qui le rend touchant tout plein
« T'entends ce que je te dis ??? » il me crie dessus en pénétrant violemment dans mon espace vital...
Son visage nest plus quà quelques centimètres du mien... son parfum sinsinue dans mes narines, jusquà vriller mon cerveau
je le regarde dans les yeux et soudainement je sens pousser en moi une vocation de kamikaze
Lorage gronde et la pluie continue de tomber, drue, bruyante
peu à peu, une nouvelle fraicheur remplace la chaleur de laprès-midi
une petite brise, fille du vent dAutan qui semble être parti en RTT, caresse ma peau et souffle encore un peu plus sur la flamme déjà bien vive de mon désir
Tout se passe très vite
le bogoss est pris par surprise
javance mon buste très rapidement et jarrive à poser mes lèvres sur les siennes
enfin
à effleurer les siennes
car, le temps dun demi battement de cil, ses bras et ses mains entrent en action et me repoussent violemment
Je le regarde droit dans les yeux
je ne sais pas ce qui marrive
jai trop envie de lui
je nen ai pas eu assez
je reviens à la charge, tout en étant conscient que ce coup-ci, cest perdu davance
il me repousse à nouveau, encore plus violemment.
Et alors que je me prépare à y revenir une troisième fois, je lentends balancer, tout en pliant ses coudes et en fermant ses poings comme pour se préparer à jouer de ses gros bras :
« Ne refais pas ça ou tu vas ten prendre une
je ne rigole pas
».
Je sais que dans létat dénervement qui est le sien, il serait capable de le faire
ce qui rend tout à fait incompréhensible mon geste
le geste de mélancer une fois de plus vers lui, avec toute la puissance dont je suis capable
je le vois lever ses bras, se préparer à cogner
Mais jai prévu mon coup
mes bras sont mobilisés
ils se lèvent, mes mains captent ses poignets
cest peut-être leffet de surprise ou la puissance déraisonnable de mon élan
jarrive à le maitriser
On se fait face
nos forces semblent séquilibrer
chose qui me parait surréaliste vu la différence de diamètre de nos biceps respectifs
pourtant jarrive à le maitriser
ou alors il se laisse maitriser
ou alors, tout simplement, jai oublié que Jérém nest pas au mieux de sa forme
Je le regarde droit dans ses yeux noir pleins de rage et demportement
puis soudainement, ses bras cessent de forcer et se dégagent brutalement de ma prise.
Me sentant soudainement en sécurité, je trouve le cran de lui balancer, avec un petit sourire taquin :
« Tu nes quun petit con Jérém
quand je pense que je crève denvie de sucer un type comme
».
Mes mots séteignent dans ma bouche lorsque je le vois porter la main sur lépaule opposée, certainement celle qui est blessée, une grimace parcourant son visage
Eh, merde
il a dessus
te battre avec Jérém alors quil doit se requinquer pour le match de demain
de pire en pire, Nico
« Tas mal ? » Je minquiète
Et là, à ma grande surprise, jassiste au retour du Grand Jérém. Pour toute réponse, je lentends me lancer :
« Ta gueule et suce ! » pendant que ses deux mains saffairent désormais sur la braguette pour défaire en vitesse les quelques boutons
J'adore son assurance et ses besoins de mec qui prennent le dessus même sur l'énervement et la douleur à lépaule
En une fraction de seconde, il ouvre tout en vitesse les petits boutons de sa chemisette, ces mêmes boutons que je rêvais de défaire moi-même, tout en douceur, pour que mes narines puissent humer les bonnes odeurs de son torse de mec
Les deux pans de de tissu ouverts sur son torse spectaculaire, japerçois un bout du bandage de lépaule
ce qui rajoute du craquant au bandant
Le petit grain de beauté dans le cou
le tatouage qui se dégage juste au-dessous de la manchette
mon Jérém, quoi
Putain
mais comment ça se fait que tous ses hauts « « manches courtes » tombent toujours pile pour laisser ce brassard bien en vue ? Et pour tomber comme une deuxième peau sur sa plastique de mec ?
Les deux pans de la chemise ouverts, un paysage magnifique se dresse devant ms yeux
un paysage rendu encore plus merveilleux par un pelage brun qui a lair davoir été un peu négligé et qui commence à repousser, laissant deviner lexistence dune épaisse ligne médiane, ainsi que dune pilosité assez intense en partie haute du torse
image de bonheur
A cet instant précis, je me dis que je donnerais cher pour que mon bobrun arrête de se raser le torse et quil laisse sexprimer sa pilosité naturelle
un ti con qui se rase est grave sexy
mais un mec qui assume sa pilosité
il ny a pas de mots pour décrire ce genre de bonheur
Je nai pas le temps de mattarder sur son torse car mon regard est happé par ses mains en train de défaire sa ceinture dabord et sa braguette de suite après
un instant plus tard, sa main masse de façon appuyée la jolie bosse qui déforme son boxer blanc
Je suis tellement pris de court que je narrive pas à réaliser
un instant plus tôt on allait se taper sur la gueule
et là
changement de scénario
sans transition
ça surprend
Je suis comme hébété, paralysé par mon désir débordant, mon cur qui bat à mille, prêt à bondir de ma poitrine
dans ma tête un petit écho de première révision
« Si tu ne la veux pas maintenant, pas la peine de revenir la chercher
» je lentends me lancer.
Ah, non, pas ça
vite le faire jouir pour lui offrir les magiques endorphines qui calmeront à la fois sa douleur à lépaule, son énervement, son malaise profond
petit con, va
« Et comment, que je la veux
».
Ces simples mots saffichent dans ma tête comme une évidence, elles résonnent en moi avec le même naturel que le bruit de cette pluie qui tombe sur la ville
Les mouvements ciblés de sa main font glisser la queue de plus en plus à lhorizontale, jusquà ce quun bout de son gland gonflé de sang déborde de lélastique du boxer
Mon sang ne fait quun tour
je ne suis plus que désir, envie, de lui
« Et comment, que je la veux
».
Ces simples mots sortent de ma bouche comme une évidence, elles résonnent dans le petit séjour avec le même naturel que le bruit de cette pluie qui tombe sur la ville
Jérém se tient debout, les épaules appuyées au mur
je suis à genoux devant lui, je contemple avec une furieuse envie cette queue quil garde sciemment enveloppée dans sa main, se caressant avec des va et vient lents et amples
voilà comment se caresse un bogoss
Je suis comme un gosse qui regarderait un copain manger une friandise sans la partager
je salive
jai terriblement envie de sa queue
jen languis
et il samuse à me faire languir
je regarde son gland apparaître et disparaître au gré des mouvements de sa main, en attendant de plus en plus impatiemment que ces derniers cessent pour que je puisse prendre le relais
Je décide de prendre les devants
je plie mon buste, japproche ma bouche
les mouvements de sa main ne cessent pas pour autant
Ce nest pas le contact doux de son gland mais le frôlement dur de ses doigts auquel mes lèvres sont brutalement confrontées avant que je ne me décide à reculer à nouveau
Lodeur tiède, à la fois douce et masculine, qui se dégage de sa queue provoque des décharges électriques dans ma tête et dans mon corps
seconde après seconde, je membrase
mon désir entraine laudace
Ma main se porte sur la sienne pour lui signifier que jai très envie de prendre le relais
sa main ne quitte pas pour autant sa queue, elle continue son mouvement
Jinsiste
son bras finit par repousser ma main avec un mouvement brusque
Je lève mon regard
jai envie de comprendre à quel jeu il veut jouer
jai envie de lui montrer à quel point je frémis à la simple et unique idée de lui faire plaisir
A linstant même où nos regards se captent, je décèle dans le sien une étincelle lubrique de mec fier de sa queue, du pouvoir quil a sur moi, un pouvoir dont il envie de profiter pour me faire languir
un pouvoir dont il a envie dr pour me rendre fou, accroc au-delà du supportable, dingue de lui à men faire perdre raison
Vue de lextérieur, la situation pourrait sembler frustrante, limite humiliante
pourtant, elle est extrêmement excitante.
Non seulement jadore son attitude de petit mec macho et arrogant, sûr de leffet de sa queue
non seulement je suis fou de voir son égo de mâle se nourrir de mon regard rempli denvie, de ma soumission
Mais jai même envie daller au-delà de son intention, de le supplier carrément de me laisser le sucer
de quémander la faveur de poser mes lèvres sur sa queue
« Sil te plait, Jérém
laisse-moi te sucer, jen ai trop envie
» je finis par lâcher, fou de frustration.
« Tu la veux, hein ? » me balance-t-il.
« Oui, jen crève denvie
ça fait une semaine
je ne pense quà ça
» je lui notifie.
« Tu tes pas fait baiser à Londres ? » me balance-t-il sèchement.
« Non, pas du tout
» je suis fier de lui annoncer, avant davoir lidée de lui avouer « je nai pas arrêté de me branler en pensant à ce que tu mas fait le week-end dernier
».
« Tu nes vraiment quun cul en chaleur
» sera sa prompte réponse.
« Je veux être à toi
je veux sentir ta puissance de mec
» je lance, comme la seule réplique possible dun dialogue écrit davance.
« Tu veux ma queue, hein ? Elle te fait jouir, hein
? » fait-il, arrogant.
Aucun mot nest assez puissant dans ma tête pour lui signifier à quel point je suis sous lemprise de sa puissance sexuelle, de son pouvoir masculin
« Grave Jérém
comme personne dautre
».
Et là, comme si javais tapé le mot de passe magique, sa main arrête de branler sa queue
deux doigts la saisissent à la base pour la guider, pendant que son autre main se pose direct derrière ma nuque
son bassin avance
son gland rencontre mes lèvres, qui souvrent avec bonheur
Je lai en bouche
sa queue est raide, brulante, elle me remplit la bouche
elle senfonce jusquà la garde, jusquà ce que ses couilles caressent mon menton, jusquà ce que mon nez senfonce dans ses poils pubiens, jusquà ce que son gland se cale à lentrée de ma gorge
La poussée de son bassin est de plus en plus forte
je me sens envahi, je me sens presque
pourtant
quest-ce jadore cette sensation de domination
Et putain, quest-ce que ça sent bon dans son entrejambe
sa queue ma manqué, grave elle ma manqué
elle a le goût et lodeur des choses familières qui font du bien
sa queue dans la bouche, je suis à la maison, je suis heureux, apaisé
« Tarrives pas à lavaler en entier, nest pas ? Tas une bonne gorge de pute, mais tu ny arrives pas
» fait-il, petit mec fier de son manche.
Ca fait un moment quil ne men a pas balancé autant de mots crus
je trouve cette attitude tellement dissonante avec celle qui était la sienne, câline et tendre, de la semaine dernière, dans le noir
ce qui laisse présager quaujourdhui, après la baise, les câlins ne seront pas au rendez-vous
mais quimporte
quest-ce quils mexcitent ses mots crus, son attitude de petit con
jai trop envie de lui
Il commence alors à me limer la bouche avec de bons coups de reins, les deux mains désormais derrière ma tête, son bassin prenant de plus en plus délan
parfois il ralentit, laissant le gland juste à lintérieur de mes lèvres
je sais ce dont il a envie
je sais à quel point il est sensible du gland
alors ma langue se déchaine, le bout bien humide senvole titiller le frein tantôt par petites touches, tantôt plus franchement
il adore ça
preuve en est que son gland sattarde de plus en plus au bord de mes lèvres
Je recule ma tête brusquement
son gland sort de ma bouche
ma langue revient rapidement à la charge, en solo
elle sattaque à nouveau son frein, elle sy consacre entièrement, très inspirée
elle varie les caresses, les cadences, les pressions
Jai envie de concentrer tout le plaisir à cet endroit hypersensible, de lui montrer à quel point rien que le bout de ma langue peut lamener au septième ciel
Pari réussi, le bogoss est en extase
jadore ça, le voir fermer les yeux, arrêter tout mouvement, comme suspendu, perdant tout notion du temps et de lespace, complétement à lécoute du plaisir de son corps
le voir attendre (im)patiemment et assurément la suite, me laisser les clefs de son plaisir
non pas par confiance aveugle, mais parce que, face à un plaisir si intense, sa volonté nest plus
Je titille longtemps le creux de son gland, et son enchantement na pas lair de faiblir
bien au contraire
son corps est animé de petites vibrations quil ne peut plus contrôler
Ma main se porte alors sur son manche, elle le saisit très délicatement
sa respiration saccélère, ses pulsations aussi
jai limpression de sentir les battements de son cur dans les veines de sa queue
le bogoss ne bouge pas une oreille
Ça calme grave, nest pas, mon Jérém
une bonne pipe et toute colère se dissipe
Oui, le bobrun est comme en état dhypnose, un état second obtenu par lextase des sens
et cest moi qui ai fait ça
Pour le « réveiller », pour lui faire revenir à la « conscience », je choisis la technique du choc
mes lèvres glissent le long de sa queue de façon soudaine et rapide, ma bouche lavale en entier
je le sens sursauter et lâcher un gémissement profond, puissant
Je le pompe comme un malade
je le pompe
jusquà ce quil me repousse
Je perds le contact avec sa queue
et je me sens vide
instantanément vide
Je lève à nouveau mes yeux pour essayer de comprendre ce quil veut
et là je le vois tomber complétement la chemisette, dévoilant intégralement son bandage
le pantalon senvole aussi, suivi par le boxer, les baskets, les chaussettes
cest beau de voir un bogoss se dessaper, se mettre à laise pour prendre son pied
je brule dimpatience de savoir ce quil prévoit pour la suite
Jérém sinstalle sur le lit, le bassin presque au bord du matelas, les genoux pliés, les pieds au sol, les jambes écartées, le buste maintenu par la position accoudée de ses bras
perspective qui moffre une vue panoramique sur sa queue tendue, ses abdos saillants, ses pecs bombés, sa chainette négligemment abandonné entre ses tétons épais
Dans ses yeux, un regard magnétique, intense, chargé dérotisme, un regard plus explicite que mille mots
dans ce regard il y a tout, un tout qui se résume à un message très simple mais inéluctable
« Suce ! »
Un bogoss montre sa nudité et jaccours
réflexe pavlovien
jaccours, esclave dun amour complétement fou, prisonnier dun désir violent
ce mec est dans ma tête, dans mon cur, dans ma chair, dans mon ventre
ce mec est mon petit dieu vivant
Je suis à genoux, position qui me permet dapprécier dans les moindres détails les ondulations de ses abdos sous leffet de sa respiration
mon regard est happé par son chemin du bonheur et par les petites odeurs qui sen dégagent
Je le pompe goulûment pendant que lorage gronde dehors, pendant que la pluie se déchaine sur la ville
je crois que de toutes les fois que je lai sucé jusquà ce jour, jai rarement pris autant mon pied
je voudrais le sucer sans jamais arrêter, le faire vibrer de plaisir à le rendre fou
à le rendre complètement accroc à mon tour
Je le suce à fond, je le suce comme un fou pour lui montrer combien jai envie de lui, combien il ma manqué
« Tu mas manqué Jérém » je ne peux mempêcher de lui lancer pendant une phase de respiration.
« Oui, je sais, elle ta manqué, alors suce ! » sera sa seule réponse.
On ne parle pas de la même chose mais quimporte. Le voir prendre son pied à ce point est le plus beau cadeau qui soit
être accroupi entre ses jambes et moccuper de sa queue
comme une vocation
pour les grandes discussions, on verra plus tard
Je recommence à le sucer avec encore plus dentrain. Il recommence à frémir. Jai envie de le sucer sans jamais arrêter
Mais jai aussi très envie de lavoir en moi
plus je le suce, plus mon ti trou vibre dimpatience et de frustration
dans ma tête, ma bouche et mon ti cul se livrent un combat sans merci
Ma bouche étant presque toujours servie en premier, mon autre entrée sollicite mon attention pour obtenir un traitement déquité
difficile de trancher
il faut dire que cest tellement bon de lavoir en bouche
quitte à faire un impair de taille, je pense que pour ce premier orgasme après retrouvailles, je vais le faire jouir dans ma bouche et lavaler
trop envie de retrouver son goût de mec
Jaccélère le mouvement
je me donne à fond pour lui offrir un orgasme intense
je pense quil ne va pas tarder à lâcher son petit jus brûlant
je me prépare à larrivée de ses jets puissants
et même si je nai pas besoin de son ordre pour cela
jaimerais vraiment quil mintime de lavaler
jai envie de sentir son envie de jouir en moi
jai envie de sentir son gout de mec se répandre dans ma bouche
Mais cest sans compter avec ses envies à lui
car le bobrun a prévu autre chose avant de se lâcher
ses mains se portent sur mes épaules, éloignant mon visage de son bassin, ma bouche de sa queue
il se lève
il matt par un bras
docile, je suis le mouvement
je me retrouve ainsi face à la table dans le coin cuisine
« Dessape-toi
» je lentends me lancer, la voix grave.
Je sens sa présence derrière moi, son souffle dans le cou
je sais ce quil veut
cest mon cul quil veut
cest au plus profond de moi quil veut lâcher sa semence
Je vais moffrir à lui
et je frémis à lidée de me sentir comme fécondé par son jus épais
Je me déshabille maladroitement, les mouvements perturbés par un désir qui me ravage
je suis tellement pressé de lavoir en moi
Jôte le t-shirt et sa queue presse contre mon short, visant lespace entre mes fesses
jarrête alors tout mouvement, je goute au frisson de sentir ce sexe tendu assiéger le dernier rempart de tissu qui freine sa conquête inéluctable
Et lorsque son bassin recule, lorsque le contact cesse, mon pantalon et mon boxer tombent très vite
au sens propre, comme au sens figuré, je mincline devant son pouvoir de mec
Le bogoss ne chôme pas
son gland cherche très vite à se faufiler entre mes globes, à sinsinuer dans cette fente qui lui fait envie
Son bassin avance inexorable, sa queue se cale dans ma raie, tandis que ses mains forcent désormais sur mes épaules pour imposer à mon buste un mouvement vers lavant
Un instant plus tard, mon ventre se retrouve en contact avec la surface lisse et un peu froide de la table
les jambes écartées
les fesses cambrées
à la complète disposition de son plaisir de mec
Je lentends cracher dans sa main
mélodie du bonheur
je sais que ses doigts humides sont en train de lubrifier sa queue
il recrache une nouvelle fois
cest au tour de mon ti trou de recevoir sa salive
mais pas que
son doigt trouve mon entrée, il la titille brièvement, il sy insinue, jusquà la phalange
je ne sais pas sil est en train de me préparer à lassaut de sa queue ou sil cherche à me faire languir encore
putain
jai envie de sa queue !
Sa bite sinsinue dans ma fente, désormais humide de sa salive
son doigt quitte mon ti trou
son gland se presse désormais à lentrée de mon bonheur
il appuie fortement avec le bassin
un instant plus tard, sa queue passe lentrée de mon intimité
il senfonce en moi
il senfonce jusquà ce que nos bassins se collent lun à lautre
Et là, son torse se plie à son tour et vient épouser mon dos
sensation de chaleur, de douceur, de chainette qui chatouille un peu à la base de mon cou
sensation dêtre complétement à lui, de lui appartenir, sensation de bonheur absolu
Ses cuisses claquent puissamment et bruyamment contre mes fesses
« Tes vraiment quune salope, un trou à bite ! » je lentends se lâcher, la voix raillée par la montée de son plaisir.
« Je suis à toi
tu prends ton pied, là ? » jai envie de savoir.
« Ouaisss
je prends mon pied
» je lentends balancer, ma voix de plus en plus méconnaissable.
« Moi aussi je prends mon pied, tu peux pas savoir
» je me dois de lui rapporter.
« Chacun prend son pied comme il peut
» cest sa réplique, cinglante.
« Cest toi qui me fais jouir
» jinsiste. Cest par les mots, cest le seul moyen que je trouve pour me donner un peu plus à lui.
« Bah oui
» fait-il sur un ton méprisant « il y en a qui ont des couilles
et il y en a qui ont juste un cul
», ultime réplique de petit con macho.
« Et jassume
je prends trop mon pied
tu me défonces, et cest un pur bonheur
vas-y, fais toi plaisir, mec
».
Une idée me traverse lesprit
une idée passe mes lèvres
« Ta queue est faite pour mon cul, mon cul est fait pour ta queue
».
« Tinquiète
tu vas t'en prendre plein le cul
».
« Oui, cest ça que je veux
».
Dehors, lorage redouble dintensité
en moi, ses coups de reins redoublent de puissance
« Cest ça que tu veux, hein
ma bite bien chaude, te faire remplir de mon jus
».
« Ouiiii, Jérém, cest tout ce que jaime
».
Sa baise est puissante, animale, précipitée, presque violente
pendant la pipe, javais pris la main, je conduisais le jeu
à lheure de la sodo, cest lui qui reprend les manettes
dans ses coups de reins, dans ses invectives, je sens son animosité, son énervement qui ne sest toujours pas dissipé, sa rage qui refait surface
un emportement perceptible au-delà de son excitation
Sa colère le rend très dominant, petit con pour qui il ny a que son pied qui compte
« Tu la sens bien, là, hein
» assène-t-il avec une conviction qui nadmet pas de contradiction.
« Ouiiii
là je la sens bien
très bien
trop bien
» je le conforte dans son égo.
« Elle te fait jouir du cul
» insiste-t-il.
Il veut jouir à ce jeu
très bien
je vais jouer
« Ouiiiiii
mec
je prends davantage mon pied par-là que par ma queue
tu me rends dingue
personne ne me fait ce que tu me fais Jérém
tu peux me baiser autant que tu veux
».
Je moffre à lui
et lui, insatiable, il enfonce le clou
aussi
« Tes une sale petite pute, un trou à jus
».
Le sentir coulisser en moi sans retenue fait monter mon plaisir
jécarte davantage les jambes, jen veux plus
ses couilles frappent lourdement mon périnée et mes propres couilles
cest puissant, je me sens bien soumis, jai envie de pleurer tellement cest bon, tellement je me sens à lui
« Putain, Jérém
vas-y encore, vas-y plus fort, déchire moi
».
« Je vais te défoncer, oui, je vais te péter le cul
».
Et en effet le bogoss ny va pas de main morte
ses mains attnt mon bassin dune part et dautre pour se donner encore plus délan
ses coups sont si puissants que la table se déplace
je me dis que sil y va si franco il ne va pas tarder à se vider les couilles
je prends de plus en plus mon pied
jattends que ça vienne
jattends ses râles puissants, sa délivrance
Mais le bobrun na pas fini de faire varier ses plaisirs
A un moment il matt par les épaules, son bassin recule, il sort de moi, il me pousse vers le lit, il me retourne à nouveau, il me pousse jusquà que je me laisse glisser sur le lit, allongé sur le dos
je le regarde, debout, en train de me jauger avec un véritable regard de chasseur qui va donner le coup final à une proie qui est désormais totalement en son pouvoir
Je le regarde en train de me dominer de toute sa taille, de toute la puissance de son torse
et ce bandage à lépaule
ces traces de coups sur le visage
putaaaaaiiiiin
et cest moi qui me tape ça
Son regard, à la fois noir et plein dexcitation, me fixe intensément
cest tellement aveuglant que je finis par plier, cest moi qui coupe le contact
Il grimpe sur le lit en se tenant sur ses genoux
il avance lentement dans lespace entre mes jambes
son bassin approche de mes fesses
sa queue glisse en moi comme si cétait écrit
elle sarrête bien au fond, bien au chaud, je la sens frémir en moi
Le bogoss est penché sur moi, le torse tenu en équilibre pas ses bras tendus et ses mains qui enserrent mes bras juste en dessous de mes épaules
la queue calée bien au fond de moi, les yeux fermés, le visage parcouru par des frissons de plaisir
la chainette ondulant en dessous de son cou juste après la vibration de ses frémissements
la respiration très profonde
Quest-ce quil est beau ce corps luisant, suintant une transpiration obtenue sous leffort de la recherche de son plaisir
une transpiration qui se mélange à la fragrance entêtante du parfum qui se dégage de sa peau
cest juste une expérience délirante
Nous restons ainsi pendant un bon petit moment
nos corps parfaitement emboités, mon trou envahi, écarté par son manche, brulant denvie de se faire secouer encore
« Jai envie davoir ton jus en moi
» je laisse échapper, fou dexcitation
« Je sais
» cest sa simple réponse de petit con premium, les yeux toujours fermés, toujours sans bouger
Lorsque, quelques instants plus tard, ses yeux se rouvrent en dévoilant un regard froid et fuyant, je sens sa queue repartir lentement en sens inverse
son gland sarrête juste au bord de ma rondelle
il sy attarde, il la titille, il joue avec, il la délaisse, il sort, il revient, il sy frotte dessus, il sy appuie légèrement... il la provoque, il lui inflige le manque, labstinence, le frémissement
J'en tremble
je nen peux plus
le feu me ravage de lintérieur
Il revient en moi, mais juste avec le gland
et alors quil amorce une fois de plus le geste de délaisser mon intimité, mes mains ont un mouvement de pur instinct
elles saisissent ses avant-bras, dans une tentative désespérée de lui en empêcher
« Dis-le que tu as envie de te faire péter le cul ! » mintime-t-il.
« Oh oui Jérém
baise-moi
défonce-moi
fais-moi jouir ! ».
Il ma mis dans un tel état quil pourrait me demander nimporte quoi, je serais incapable de le lui refuser
Et là il senfonce dune traite et commence à me limer
sa nouvelle saillie ne dure pas longtemps
quelques instants plus tard, je lentends balancer, la voix noyée par le plaisir qui secoue son cerveau comme une décharge électrique :
« Prends ça salope
».
Je vois à la contraction de son visage que le premier jet vient datterrir au fond de moi
et là, contre toute attente, ses mains quittent mes bras
elles se posent sur mes tétons en prenant appui dessus
son bassin recule, il sort de moi
ses autres giclées, abondantes, chaudes, denses, sont pour ma queue, pour mes couilles, pour mon torse, le tout dernier étant pour ma joue
Dehors, il pleut toujours
et mon Jérém a juté comme rarement je lai vu juter
Il gicle sur ma peau
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette ardeur
Qui efface ma pudeur ?
Il a joui et jai joui aussi
oui, juste après la fin de lorage « Jérém », mon jus sest mélangé au sien, sur mon torse
Je suis démonté, épuisé... cétait bon, puissant, bestial
baiser comme des animaux, cest génial
mais là
là jai besoin dun câlin
même un tout petit rien du tout
un petit truc pour amortir ma chute et ma tristesse après lorgasme
Je le vois très vite amorcer le mouvement pour quitter le lit
cest presque instinctivement que ma main ose une caresse sur son avant-bras pour essayer de le retenir
Geste inutile
le bogoss se dégage comme sil avait été piqué par un moustique
quel con, quel insupportable petit con
Si tu lâchais un peu prise, mon Jérém, ce serait tellement plus facile, pour toi autant que pour moi
Je sais que quelque part au plus profond de ton être se cache une vraie sensibilité, un besoin de tendresse, je le sais parce que je les ai entrevus un jour, ou plutôt une nuit
depuis, jai limpression dentrevoir tes fêlures en filigrane de ton arrogance
cest comme si un mur de verre se dressait entre nous, épais, incassable, infranchissable
jarrive à lire dans tes besoins profonds, mais je ne peux pas les atteindre pour essayer de les satisfaire
Cest fou la distance que tu mets entre nous
il faut vraiment vouloir t'aimer toi
mais moi je taime
et ces traces de coups sur ton visage mattendrissent à un point
tu ne peux même pas savoir
Je le regarde se lever, attr le rouleau de sopalin, me le balancer, avant de partir à la salle de bain
jentends leau couler dans lévier
ma bite et mes couilles sont trempées de son jus
leau tombe toujours dans lévier
ça me laisse le temps de me donner le moyen de me rappeler à quel point jaime ça
ce gout salé et chaud de bogoss
Le bogoss réapparait avec sa démarche assurée, conquérante, à laise avec son corps de ouf même après avoir joui
impressionnant
« Vas-y, tas eu ce que tu voulais
» me lance-t-il pendant quil commence à se rhabiller en me tournant le dos.
Quest-ce que cest beau de regarder un mec shabiller après une baise aussi torride, après quil ait joui
tellement beau que jen oublie de répondre à sa provoc
tellement beau que jen oublie de me rhabiller à mon tour
Le bogoss sassied sur le bord du lit pour se chausser
lorsquil se relève, me voyant toujours à poil, il me balance, le ton agacé :
« Allez bouge, j'ai un taf, moi
».
Il lâche ces mots sans même me regarder, tout en sortant une nouvelle cigarette quil allume en partant vers la terrasse.
Lorage semble passé
la pluie a cessé
un rayon de soleil illumine la terrasse et pénètre dans lappart ; le bogoss fume en terrasse, accoudé à cette rambarde à nouveau si belle, comme fleurie de sa jeunesse, de sa beauté
Jai du mal à me rhabiller
cest dur de repartir de cet appart sans le moindre câlin
je me fais violence pour passer mes fringues
Je suis presque prêt
je passe mes chaussures
et cest là que je remarque un détail qui mavait échappé jusque-là
Sur la petite table de chevet, un objet qui mest familier mais qui nappartient pas à Jérém
le bracelet métallique, un boitier massif mais aux lignes harmonieuses, à limage de son propriétaire
je connais très bien cette belle montre
je lai eue sous les yeux lors dun premier verre pris près de la gare Matabiau, lorsque ses mains chaudes et puissantes enserraient les miennes pour me réconforter
je lai bien fixée pas plus tard que lundi dernier, tout particulièrement pendant un coup de fil opérant sous mes yeux lalchimie capable de transformer instantanément un beau mécano en beau pompier
Mais quest-ce que cette montre fait sur la table de chevet de Jérém ? Est-ce que Thibaut a dormi là ? Que sest-il passé ?
Je nai pas le temps de réfléchir davantage à ces questions
le bobrun rentre de la terrasse, ferme la porte fenêtre
il passe devant moi, il ouvre la porte.
« Avance ! » me lance-t-il, toujours aussi sèchement
Je passe la porte, je traverse le petit couloir, je commence à descendre les marches lentement
je lentends refermer la porte derrière lui
et commencer la descente dun pas speedé
Il me ratt, il me double, son épaule heurte la mienne, il me bouscule
il ne sarrête pas
« Jérém » je lance comme un cri du cur désespéré
« Quoi ? » je lentends riposter, agacé. Pourtant, le bogoss a arrêté ses pas.
« Tu vas jouer demain ? » jarrive à enchaîner.
« Quest-ce que ten as à foutre ? » je lentends répliquer.
« Je viendrai voir le match
» je déclare.
« Ouais
cest ça
» il fait sur un ton méprisant.
« Si, je viendrais vous voir
».
Est-ce que Jérém a cru voir dans la tournure de ma phrase un sens que je nai pas voulu lui donner, du moins de façon consciente
toujours en est-il que jentends ses pas reprendre, mais en sens inverse
un instant plus tard je le vois apparaitre au détour de la rampe descalier
et il sapproche tellement de moi que je peux sentir nettement son parfum
Et là, en me regardant droit dans les yeux avec un regard menaçant, il me balance :
« Je te conseille de foutre la paix à Thibault
».
Je ne sais pas ce qui ma pris à cet instant précis
peut-être que jai dû simplement me dire que loccasion est trop belle, que cest maintenant ou jamais, que parfois il faut avoir le cran
toujours en est-il que je mentends lui balancer :
« Tu sais, je pense que Thibault ne serait pas moins ton pote s'il savait que toi et moi on est un peu plus que potes
».
Une lueur méchante sallume alors dans son regard
il sapproche encore un peu plus de moi et, toujours en me fixant tout droit dans les yeux, il assène froidement :
« Toi et moi
on n'est rien du tout
».
Ses mots résonnent dans ma tête comme un coup de massue.
« Mais ce qui se passe dans ton appart ce nest pas rien
».
Jai mal, très mal
mes mots sont sortis presque mécaniquement de ma bouche, dans une tentative désespérée de me rassurer, de me défendre, de le convaincre, de me convaincre, déviter les larmes que je sens monter à mes yeux
Pourtant, elles nont dautre effet que de lui offrir lopportunité de frapper encore plus fort
« Dans mon appart je te baise
je te baise parce que tu as une bonne bouche et un bon cul
mais ça s'arrête là, fiche toi bien ça dans la tête
» je lentends lâcher, toujours aussi froidement, avec un regard tellement dur et fermé qui ne lâche rien, hormis du mépris
Sur ce, il fait demi-tour, dévale quatre à quatre les escaliers
jentends la porte dentrée souvrir, laisser passer brièvement les bruits de la rue et claquer juste derrière son passage
Ses mots sont durs, cruels
ça fait mal d'entendre ça
ça fait mal tant de méchanceté
je ressens en moi une profonde tristesse, une immense désolation, une solitude cruelle
Un désarroi qui se mélange aux questionnements amenés pas la vision de cette montre
Jérém, Thibault
Thibault
Jérém
et si
Elodie se trompait sur ses spéculations au sujet de la nature de leur amitié ? Quest-ce que Thibault a dit à Jérém, au juste ?
Jai besoin dêtre seul, de me poser une minute pour retrouver mes forces, mes esprits
pour tenter de remonter du trouble profond dans lequel ses mots mont plongé
Words, they cut like a knife/Les mots, ils coupent comme un couteau
Cut into my life/Coupe dans ma vie
I don't want to hear your words/Je ne veux pas entendre tes mots
Je massieds sur les marches
une légère trainée de parfum flotte dans la cage descalier après son passage
ses mots ont été si durs, si blessants, si injustes
je devrais le détester de toutes mes forces
pourtant
il vient de partir et il me manque déjà
Jentends la pluie qui recommence à tomber dans la rue
je sens les larmes qui commencent à couler sur mes joues
Il pleure dans mon cur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon cur ?
[Ce texte est la version allégée dun texte plus long que vous pourrez retrouver dans son intégralité sur le site jerem-nico.com, accompagnée dune nouvelle vidéo avec un commentaire audio racontant le tout début de lhistoire de Jérém&Nico.
Ce commentaire est dit par moi-même
une fois que vous laurez écouté, vous comprendrez ma lucidité lorsque je lance lappel suivant :
Auteur d'histoire érotiques toulousain cherche voix masculine pour réaliser des enregistrements audio des premiers épisodes de Jérém&Nico.
Le même auteur cherche également un illustrateur pour tenter de mettre en images les premiers épisodes de Jérém&Nico.
Nouvelle soirée FACEBOOK pour parler de tout cela, des derniers développements de lhistoire et bien plus encore, le mardi 6 décembre à 21 heures sur facebook.com/jeremXnico. Je vous attends nombreux !]
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